Comment trouver la bonne peinture à utiliser pour mon projet ?
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Pourquoi choisir une peinture « haut de gamme » ?

Nous voyons régulièrement des peintures appelées « haut de gamme ». Si le terme est parlant il est cependant un peu galvaudé ; il ne signifie en fait pas grand-chose. Une meilleure description serait (et nous l’utilisons souvent) une peinture pour finitions soignées.

Mais quel intérêt avez-vous à choisir une telle peinture ?

 

Les différents niveaux de finition : type A, B ou C

La peinture est soumise à un ensemble de règles professionnelles qui sont édictée par le DTU (Document Technique Unifié) ; c’est en quelque sorte la synthèse des règles de l’art de la profession. Pour la peinture c’est le DTU 59.1

Les peintres professionnels sont obligés de le respecter. S’il y a litige à l’exécution des travaux c’est le DTU qui fera autorité pour juger d’éventuelles malfaçons.

Pour le peintre amateur, le particulier, il n’y a pas d’obligation. C’est vous qui effectuez vos travaux, vous êtes donc responsable du résultat final. En revanche il est ultra intéressant de s’y référer car il donne de très précieux conseils et peut faire éviter de grosses erreurs.

 

Le DTU 59.1 donne 3 niveaux de finition pour les travaux de peinture : finition type A, finition type B et finition type C

  • Finition C : apport d’un coloris (qui peut être du blanc) mais l’état de surface reflète celui du subjectile (du support). En résumé vous repassez une couche (ou 2) de peinture pour redonner un coup de propre, sans vraiment vous préoccuper du résultat final. Des défauts locaux de pouvoir masquant et de brillance sont donc tolérés.
    Pour les plaques de plâtre vous devez juste épousseter, la sous-couche est optionnelle (c’est votre première couche de peinture qui fera office de sous-couche) et vous appliquez une couche de finition (donc 2 couches de peinture au total). Autant être franc, le résultat ne sera pas fameux et pas vraiment durable…
  • Finition B : c’est de très loin la plus courante et sans précision (sur une devis par exemple) c’est la finition « par défaut ». Pour la finition type B vous ne touchez pas à la planéité générale du support (vous ne cherchez pas à remettre votre mur parfaitement droit par exemple) ; les altérations accidentelles sont corrigées (vous rebouchez les trous et les accrocs) ; le réchampissage peut présenter quelques irrégularités (vos angles ne sont pas parfaitement nets et droits) ; l’aspect est poché ou structuré (le film de peinture n’est pas parfaitement lisse) ; quelques défauts d’épiderme et quelques traces d’outil sont admis
    Pour les plaques de plâtre : Vous révisez les joints (les bandes) ; vous époussetez ; vous appliquez une impression (sous-couche) ; vous corrigez les défauts avec une seule couche d’enduit ; vous poncez et époussetez ; et vous appliquez deux couches de finitions (la couche dite intermédiaire et la couche de finition)
  • Finition A : c’est la finition dite « soignée » ; Elle demande pas mal de travail.
    Pour une finition type A vous devez : avoir une planéité finale du support satisfaisante (donc travaux d’enduits - Les défauts de planéité des supports doivent être corrigés par enduisage pour des écarts inférieur ou égaux à 5 mm sous une règle de 2 m) ; avoir un aspect du support uniforme ; n’avoir au final que de faibles défauts d’aspect ; avoir un rechampissage régulier (pas de défauts dans les angles, pas de débordement…)
    Pour les plaques de plâtre vous devez : Réviser vos joints ; épousseter ; appliquer une impression (sous-couche) ; reboucher tout ce qui doit l’être puis ratisser votre mur avec des enduits appropriés ; repasser les enduits autant de fois que nécessaire pour arriver au résultat final escompté ; poncer et épousseter ; appliquer la couche intermédiaire (première couche de peinture) ; réviser les derniers défauts ; appliquer votre couche de finition

Comment juger de la finition ?

Pour les murs : l’observation se fait à 2 m orientée de 70° à 110°. L’éclairage n’est pas rasant et d’une puissance maximale de 100 W, sans être halogène. 
Pour les plafonds, l’observation se fait selon les mêmes principes d’observation, mais la distance de vision est plus rapprochée.
L'état de finition à obtenir est matérialisé par les surfaces de référence, et dans ces conditions d’observation, la perception de reprises ou d’embus n’est admise qu’en Finition C.

 

L’intérêt, ou non, d’une peinture haut de gamme

Venons-en au thème de cet article ; pourquoi choisir, ou pas, une peinture haut de gamme ?

Mais il était impératif de vous présenter les règles de l’art des états de finition des travaux de peinture.

Parce que la première chose qui est évidente c’est qu’une peinture dite « haut de gamme », et donc faite pour des finitions soignées, n’a aucun intérêt si vous repassez juste une couche de propre sur un support pas très bien préparé. Ou si vous souhaitez juste « blanchir » vos murs ; c’est à dire juste appliquer une peinture "vite fait" pour que ça "fasse propre". Ce sera payer cher sa peinture pour un résultat qui ne sera pas à la hauteur.

Donc le choix de qualité de votre peinture doit être dicté avant toute chose par le niveau de finition que vous attendez.

 

Qu’est-ce que va vous apporter une peinture haut de gamme ?

La différence fondamentale réside dans sa composition. Comparé à une peinture dite "chantier"» ou une peinture dite "moyen ou cœur de gamme", les peintures haut de gamme vont avoir des résines plus élaborées, des adjuvants pour leur conférer certaines propriétés, des matériaux plus nobles, moins de diluants… Cela va leur donner des propriétés techniques au-dessus de la moyenne. Chaque peinture pouvant avoir des particularités propres, dans les grandes lignes cela va être : un très bon pouvoir couvrant et opacifiant, un bon rendement au m2, une très bonne accroche au support, une faible tension sur le revêtement du dessous, peu de chance d’avoir des traces de reprise et une très bonne solidité du film.

Cela va contribuer à un résultat esthétique très au-dessus de la moyenne et à une grande résistance du film de peinture aux chocs, à l'usure, au nettoyage (rappelons la fonction double de la peinture : décorer bien sûr, mais également protéger)

 

Alors ? Peinture haut de gamme ou non

Vous avez beaucoup d’éléments maintenant pour faire votre choix. Mais de manière objective (et bien entendu si vos supports sont "propres" !) : dans un salon, une chambre adulte ou une cuisine oui une peinture haut de gamme a du sens. Dans une chambre enfant par exemple probablement bien moins (vous allez la refaire plus souvent). Dans un sous-sol, aucun intérêt ; optez plutôt pour une peinture de bonne qualité et adaptée à l’ambiance humide.

Au-delà du sens, le résultat esthétique compte aussi. Pour avoir un très beau rendu mat sur un mur par exemple la peinture haut de gamme L’Essentiel Mat Profond d’ONIP va donner un résultat incroyable.

Ou pour des boiseries intérieures avec un aspect satin très lisse (sans traces de pinceau !) la Comus Styl’Laque Satin sera parfaite. Son tendu est incroyable.

Ou encore L’Essentiel Velours Soyeux d’ONIP qui sur le mur d’une chambre par exemple va amener une superbe ambiance douce et soyeuse.

 

En conclusion oui une peinture « haut de gamme » pour finitions soignées a un intérêt. Il convient juste de l’utiliser à bon escient, là où elle aura du sens.

Le résultat esthétique sera à la hauteur sans aucun doute (avec un support propre dessous bien sûr), mais vous appliquez également une peinture solide et résistante qui va durer dans le temps

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